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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 17:29

"Mai 68, dites vous p29 du "suicide français", a greffé son idéologie dissolvante au coeur de la famille". Je dirais que mai 68 fut surtout le résultat d'une politique de culpabilisation dans le but de détruire les fondements chrétiens de la nation et l'idée de nation même, l'époque des grandes confusions où le nazisme aurait été un héritage de l'intolérance chrétienne alors qu'il était un retour à une société païenne guerrière, et qu'il se posa en défenseur des églises qu'il n'était pas, face au terrorisme d'état athée de Staline, où l'on met sur le même pied toutes colonisations européennes, pour n'en démontrer que les aspects négatifs sur des peuples angéliques, encore une fois pour dénoncer globalement le colonialisme parce que le nazisme fut assimilé au colonialisme alors qu'il était une croisade contre le communisme et comme d'autres croisades(sac de Constantinople) tourna au massacre systématique et au pillage. Mai 68, certes, remis en question le patriarcat, fragilisa la famille, mais aussi évinça l'hypocrisie des moeurs, favorisant ainsi des sentiments véritables, et donc la cellule familiale aimante s'en trouva renforcé.

S'il y a déstabilisation, c'est qu'il y avait instabilité, c'est que le christianisme n'a pas suivi l'évolution du monde, c'est que la famille avait perdu de son idéal révolutionnaire: le choix libre de deux adultes de fonder une famille sans consentement ou pression paternelle, tout du moins en théorie, car les mariages bourgeois ou même paysans "arrangés" succédèrent aux mariages aristocratiques soumis à la bénédiction patriarcale. J'ai connu cette époque de "transition". l'époque ,des "filles sacrifiées". Où des pères disaient "à quoi bon investir sur une fille qui va se marier? une femme qui travaille ne pouvant qu'être "mauvaise mère"(ayant il est vrai peu de facilités pour la garde des enfants en l'absence de grand mère) ne s'occupant ni de ses enfants ni de son intérieur, "mauvaise épouse", l'homme de retour du "boulot" apportait avec lui, soucis et mauvaise humeur liés au travail, il lui fallait ses pantoufles, son fauteuil, et l'écoute bienveillante de son épouse, elle, "à l'intérieur" étant à l'abri des agressions extérieures, ne devait pas avoir d'état d'âme, et part son soutien favorisé l'ascension sociale de son époux. Coupé de l'extérieur, la femme "d'intérieur", gardait pour elle sa frustration de voir son mari rentré tard, lui préférant parfois la compagnie plus gaie, plus cultivée ou plus dynamique des copains et des cartes, le danger de l'alcool ou des jeux d'argent. Elle avait toute une journée, certes laborieuse sans les facilités de la vie moderne naissante et du supermarché économe de temps, qui remplacera le petit commerce, pour "cogiter", et son esprit s'occupait par une myriade de zizanies familiales ou de voisinage. Car il est vrai que la propulsion de la femme à "l'extérieur" du foyer, devait aller de paire avec une évolution parallèle de l'homme, non pas féminisé, mais devant renoncer de voir en sa femme une mère de substitution. D'autres joies l'attendaient, s'il apprenait lui aussi à écouter, non pas à "partager les tâches" car le partage est toujours inégale, mais à "faire à deux" au quotidien, pour une meilleure complicité. Mais ceci supposait qu'il ne confonde pas le plaisir d'être aimé comme l'enfant par sa mère et celui d'aimer l'autre, de se donner. "Le meilleur des hommes disait ma grand mère, sauf exception, est égoïste" car il n'a pas l'amour instinctif maternel, la paternité, même biologique, est une adoption.

Il est vrai que bon nombre de femmes furent heureuses comme vous le dites avec leur "seigneur" et maître pour peu qu'il lui fut reconnaissant de faire de lui un seigneur et maître en lui donnant des enfants et en dirigeant sa maisonnée. Suivant la vertu chrétienne, l'homme devait être brillant à l'extérieur et ce qui l'honorait, honorait toute la famille, la femme, elle régnait à l'intérieur, c'était la reine de la maisonnée, elle qui donnait et éduquait les enfants(le rôle du père étant surtout celui de soutien puis de l'apprentissage souvent du savoir faire paternel par les garçons), ses enfants était sa fierté, et elle était la fierté de son mari. Quand tout allait bien, sans l'alcool ou la misère, les règles sociales définissaient précisément le champs d'action de chacun, on se mariait le plus souvent par amour, et avec un "païs" que l'on connaissait depuis toujours, on vivait avec les épidémies et les guerres, on mourrait d'affections dite "bénignes" de nos jours, la mort frappait subitement des jeunes, le monde extérieur était sans pitié, les sources de conflits conjugaux étaient rares, le couple unit contre tout. On prenait le temps d'aimer ne sachant ce que demain serait fait, le veuvage précoce était fréquent, on dansait en couple, la jeunesse était la force de la France, on avait une mère commune, la France, et souvent deux dans les campagnes pieuses, La France et Marie.

Mais après guerre, le domaine de la femme s'étriqua. Fini le village des grandes familles, le travail au champs des femmes qui se retrouvaient aussi au lavoir où à la messe. La femme mariée, le plus souvent ne travaille pas, le mari latin se sentant déshonoré s'il ne peut seul, entretenir sa petite famille, son univers se réduit à un petit appartement qu'elle astique, la vie sociale de la femme se réduit. La famille cellule qui bientôt doit rentrer dans une voiture est né. Les aînés ne sont plus responsables des cadets, l'ennui rend la mère possessive, elle vit à travers la vie de ses enfants, elle craint l'envol des oisillons, elle risque de devenir la belle mère intrusive redoutée. Chaque cellule a sa culture, rouge, dévot, bourgeoise, ouvrière, paysanne... chaque culture divise les couple car, ce monde nucléaire se mélange, les mésalliances divisent les familles. La femme déprime si elle ne séduit plus, l'homme boit et joue aux cartes et entend rentrer pour "mettre les pieds sous la table", hurle si la femme-domestique ne satisfait pas à ses exigences, les vieux vont à l'hospice, on parle de "mouroir", "d'antichambre de la mort", l'un d'eux répond au doux nom de "les invalides". Ceux qui ont connu 14, éduqués dans un altruisme à l'extrême où dès l'enfance il savait que leur vie appartenait à la France, pour qui le bonheur avait été de survivre à l'horreur, d'aimer la femme de leur vie qui leur avait donné des enfants sans compter qui remplissait le vide fait par la guerre autour d'eux, ont été les derniers français pour qui la France était une grande famille. Ceux qui ont connu 39, vécu leur jeunesse dans la peur et connut la division, la précarité, ceux là refusèrent de vieillir pour vivre avec leurs enfants une 2sde jeunesse, les familles furent plus petites, la débrouillardise suffisait à la réussite, la rivalité s'installa au sein des familles, on chercha le bonheur dans la consommation matérialiste, pas de place pour les vieux ni dans les coeurs ni dans les habitats, et les femmes - maîtresses veuves le plus souvent, reine de leur intérieur, qui avaient tant donné d'elles mêmes, se retrouvaient brusquement, le plus souvent contre leur gré, dans la promiscuité communautaire des hospices, dépérissaient, plus ou moins oubliés, et classées souvent un peu vite "démentes", ce qui soulageait les consciences. L'égoïsme individualiste était né, le besoin insatiable de conquête, de biens, remplaçait la fierté du patriarche familiale, la fierté communautaire, clocher de village, patriotique.

"On oubliait, dites vous, que la famille n'avait jamais été conçue dans la nuit des temps comme le lieu privilégié de l'amour et du bonheur privés, mais comme l'institution matricielle qui permettrait de fonder un peuple, une société, une nation."

C'est vrai, et ce fondement était d'autant plus solide si l'amour en était le ciment. Avoir des enfants étaient une source de fierté, un but commun et unique du couple, les enjeux professionnels, les loisirs différents, les valeurs différentes ne divisaient pas le couple, tous deux "élevés à la même école". Mais il y avait encore des mariages arrangés, l'impunité du maître abusant d'une domestique qui, enceinte sera impitoyablement jeté à la rue, les ravages de la prostitution forcée des femmes sans défense, les maisons closes. Le libertinage était fruit des unions sans amours, le père y encourageait le fils, pour pouvoir le marier à la dote d'une femme de son choix.

Il fut un temps où des étudiants pauvres se cherchaient une compagne pour les études, puis une épouse de bonne famille qui l'aidait dans sa carrière. Un temps où des couples étudiants assumant à égalité une même carrière, partageant une même passion, et finissant par fonder une famille et un couple pour la vie. Quand la famille est un lieu privilégié de l'amour et du bonheur privé, elle fonde un peuple, une société, une nation solide.

p31, je lis: la propagande consumériste mina la culture traditionnelle du patriarcat; les publicitaires, sociologues, psychologues s'allièrent aux femmes et aux enfants contre les pères qui contenaient leur pulsions consommatrices...lors du débat sur les acquis du féminisme, o, exhume ce fameux carnet de chèques auquel les femmes françaises n'avaient pas accès sans l'autorisation de leur mari avant 1965! Et personne pour rappeler que jusqu'à la mensualisation, l'affreux tyran sanguinaire qu'était l'ouvrier ...remettait (sa paye) au franc près à sa "bourgeoise".

Il y a d'autres ouvrages que Zola où le père semble avoir des "pulsions consommatrices", je me souviens des souvenirs d' enfance d'un irlandais dans les années 40 où la misère touche sa famille, sa mère le traîne dans les bars pour récupérer son mari avant que ce dernier ait dépensé en boissons alcoolisées son maigre salaire alors que parfois un thé sucré fait office de repas. Le carnet de chèques étaient pour les gros achats, il est vrai le budget mensuel était gérée par la femme, de la même manière, qu'avant de se marier, le plus souvent, les enfants versaient une pension à leurs parents.

Pour ce qui est des pulsions consommatrices, c'est surtout lorsque l'aisance des foyers dans les années 60 permit de gâter les enfants, jusque là on vivait "chichement", et même après jusqu'à ce que la publicité s'adressa aux enfants. Des enfants dont la mère travaillait sans les facilités modernes actuelles et achetait quand elle n'avait pas de temps à donner, les divorces, alors peu répandus où les parents culpabilisaient ou se défiaient dans les dépenses ou que l'enfant manipulait, il fallut du temps pour apprendre à mieux divorcer, mais surtout quand la publicité s'adressa directement aux enfants créant des besoins et frustrations intenses, des marques de fabrications d'objets qui devenaient des marques identitaires de l'évolution en groupe de l'enfant.

Vous parler également du besoin de dominer des hommes, le besoin d'admirer des femmes. Mais il y a surtout ce besoin quand eux même sont dominés professionnellement et éprouvent en rentrant chez eux le besoin de renverser les rôles, au point que des femmes se plaignent de maris qui les détruisent en trouvant plaisir en blessant leur amour propre. Cette histoire, fut celle raconter par plusieurs "filles de l'est" épouser par agence et se sentant plus esclave que femme.

Les hommes aspiraient à dominer professionnellement leur épouse par crainte d'être jugé comme dépendant d'elle, alors qu'une femme était naturellement dépendante de son mari quand elle devenait mère. C'était aussi l'héritage de la vision guerrière de l'homme héroïque de tout temps par sa force et son intelligence, la beauté était le critère de l'héroïne télévisée.

Cela de nos jours a plus ou moins disparut, dans les jeunes générations en France, du fait d'une grossesse bien protégée, d'une faible natalité, d'un niveau culturel qui n'est plus lié autant aux années d'études, car il y a la culture médiatique qui prend de plus en plus de place, l'enseignement général jusqu'au BAC donne à beaucoup une base culturelle commune, les salaires ne différencient plus comme avant les professions manuelles des professions intellectuelles. Il est fréquent de voir une femme ayant fait de longues études ayant un salaire très modeste, et un homme exerçant en libéral une profession manuelle ayant un revenu des plus confortable.

Mais le problème n'est pas "le père castré", mais plutôt des pères mi adulte - mi ado! Alors que la femme qui devient mère ou qui sait qu'elle sera mère, est pleinement adulte.

- Certains hommes ont du mal a cassé le cordon ombilical. Non pas du fait de leur mère, mais du fait que leur père ne les y encourage pas, ou encore, parce qu'ayant vécu dans un milieu hostile et se sentant isolé, il devienne des adultes timorés. Du fait qu'il n'y a plus de familles nombreuses où les aînés apprenaient à diriger les plus jeunes et où les plus jeunes aspiraient à être grands comme leurs aînés. Pour remédier à cela il faut une vie de groupe des enfants, qu'ils apprennent à se protéger entre eux. Jadis, le service militaire était aussi pour l'homme un passage dans la vie adulte, où il ne devait compter que sur lui même et où l'on comptait sur lui.

Du fait que sans travail, il reste chez ses parents, du fait que pour vivre à deux, avant la contraception orale il fallait se marier, et pour se marier il fallait travailler et qui voulait travailler le pouvait plus aisément que de nos jours. Du jour où on admit le couple "ado", le passage adulte par la vie de couple et le travail(ou tout du moins sur une voie qui l'y engage), il n'y eut plus ce passage adulte pour l'homme.

Nous sommes dans un monde en pleine régression, régression de la condition de la femme pour qu'elle enfante dans un monde où la surpopulation pose problème mais où une logique guerrière s'impose avec la flambée de l'Islam, guerre d'usure et de guérillas urbaine pour les hommes, reproduction pour les femmes. La Turquie, la Russie aussi insiste sur la nécessité de peuplement pour équilibrer le peuplement islamiste de leurs voisins. Nous ne sommes pas tenu de les imiter, mais de savoir résister. Et pour cela on pourrait mettre en place un service national civil ou militaire, en contre partie supprimer le chômage en innovant notamment dans le domaine énergétique(trop long à développer), encourager la maternité par un congé maternité avec 70°/° du salaire pendant 6mois à 2 ans, donner ce poste pendant ce temps à un jeune inexpérimenté avec éventuellement un soutien téléphonique par la salarié en congé.

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V
Je trouve votre site hyper génial, je vous souhaite pleins de succès car vous le méritez, bonne continuation et encore bravo pour ce superbe site !
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V
Waouhhhh !! Vous avez de sacrées idées !!! C'est génial ce que vous faites ; joli partage et interface facile pour naviguer tranquillement !! Bravo !!!
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A
merci
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C
Sublime partage! Je t'encourage.
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V
Bonjour !<br /> Je viens de parcourir votre site. Que d'originalité et surtout d'idées !<br /> Je repasserai sûrement vous rendre visite.<br /> Bonne continuation
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