…de la naissance de l’humanité à l’homme de demain.
-Extraits du roman -"le temps des révélations éditeur en ligne site Publibook -+ info scientifiques récentes:

« Depuis le fond des âges, la peur hante les nuits de l’homme et lui laisse au réveil l’angoisse qui lui monte à la george, le ronge et lui noue l’estomac. Plus que tout autre espèce, l’espèce humaine craignait « les Dieux », ce qu’aujourd’hui on nommerait « les forces de la nature »; la nature elle-même étant considérée comme « source des Dieux ».
- Ainsi Marie -Jeanne, ma chère marraine, commença-t-elle son récit.

…L’homme reste un mammifère assujetti à l’instinct d’espèce, comme tout autre espèce modelée par la pression du milieu naturel; même s’il ne cessa de vouloir s’en émanciper depuis la nuit des temps.
- C’est l’histoire de cette émancipation de l’homme vis-à-vis de la nature, non seulement sur le plan technologique, mais aussi sur le plan psychologique que je veux te conter. C’est l’adaptation mystique qui lui permit de surmonter ses angoisses existentielles pour sans cesse s’adapter aux divers milieux qu’il colonisa.
Cette histoire, c’est dans la bible que tu la trouveras si tu la lis comme un livre qui vient de paraître en oubliant tout ce que l’on t’a raconté comme légendes qui ne sont que manipulations politiques au cours de l’histoire ou déformation par interprétation selon les données d’un monde qui n’est pas celui des multiples acteurs bibliques qui se sont succédés sur plusieurs millénaires. Pour comprendre les textes bibliques, il faut évoquer les différents mondes auxquels ils font référence. Et ce n’est que très récemment que l’archéologie, l’histoire, peuvent nous permettre de les évoquer.
La Thora raconte une démarche comportementale commune à une grande part de l’humanité, et cette démarche va aboutir au Christianisme.
- Le Christianisme est la seule véritable mutation comportementale de l’espèce humaine, à savoir la cohésion sociale reposant sur un lien spirituel qui se substitua au lien de sang, alors que jadis ce lien n’était que l’expression d’une identité ethnique; les individus d’une même ethnie observant le même rituel dogmatique comme les fauves d’un même groupe s’identifient par l’odeur.
- En fait, je me demande si elle n’est pas là la réponse de la spécificité de l’évolution humaine: l’homme, parmi les mammifères, est celui dont l’odorat est le moins bien développé. Il ne possède que 5 millions de cellules olfactives contre 67 millions chez le chat par exemple, particulièrement bien pourvu dans ce domaine. Ne pouvant repérer aisément à distance un ennemi par le flair en milieu accidenté ou forêt, il était forcément plus stressé que les autres espèces. Cette déficience des sens est peut être une des raisons pour laquelle il développa sa mémoire. N’oublions pas que le développement cérébral des hominidés a correspondu à une période glaciaire, entraînant une migration dans un univers homogène blanc, et donc la disparition de point de repères visuels habituels. Très récemment, un homo- sapiens de petite taille, contemporain des homo- sapiens modernes et dont le volume cérébral était identique à celui d’australopithèque a été découvert sur une île sud du pacifique. Hors on sait que les races insulaires de n’importe quelle espèces sont de plus petite taille que la moyenne, comme proportionnelle à la taille réduite de leur habitat et donc en concurrence alimentaire plus grande. En ce qui concerne l’absence de développement du cerveau, il s’explique par la petitesse du territoire et l’absence d’adaptation migratoire.
Hors la mémoire a un rôle primordial dans le développement des fonctions supérieures(intelligence): dans la trisomie 21, l’incapacité de mémoriser au long terme limite l’apprentissage à celui d’un enfant de cinq à sept ans. Dans certains cas, il est possible d’apprendre à lire quelques mots, mais l’incapacité de stocker l’information empêche la lecture.
…Nos ancêtres ne ressentaient peut être pas également les secousses infra- sismiques comme certaines espèces. Ne sentant pas venir le danger du fait de performances olfactives limitées et peut - être également sous l‘emprise de la peur liée à des périodes de forte activité sismique, ils éprouvèrent la nécessité de personnaliser les forces de la nature et de pratiquer des rituels d’apaisement.
Ainsi ils élaborèrent des dogmes à la fois pour rationaliser leurs peurs et passer contrat avec celui qu’ils considéraient comme le maître des lieux, à savoir un élément naturel ou un grand prédateur, en lui offrant des sacrifices en échange de sa tolérance, et parfois ce sacrifice était un sacrifice humain.
Ainsi la Peur, compagne fidèle nos ancêtres archaïques, accoucha du sentiment du divin.